SMARS
Video, experimental Sci-fi, 9"00, 2015
Shot in a nursery, Smars plays on the movements of infants to create a filmed journey that looks like a science-fiction film. A metaphor for a closed, automated system, it portrays a microcosm in a contemplative fiction about boredom, drift and the automations of a reclusive group.Using the grammar of cinema and the vocabulary of clichés, vignettes and cartoons, Smars revisits recurring themes of popular culture with irony.
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Tourné dans une crèche, Smars joue sur les déplacements des enfants en bas-âge pour élaborer un parcours filmé aux allures de film de science-fiction. Métaphore d’un système clos et automatisé, il fait le portrait d’un microcosme, dans une fiction contemplative sur l’ennui, la dérive et les automatisations d’un groupe vivant reclus. Dans une grammaire du cinéma et un vocabulaire du cliché, de la vignette ou du dessin animé, Smars revisite avec ironie des thèmes récurrents de la culture populaire.
Smars introducing by Claire Moulène, Curator at Palais de Tokyo.
One of the films that made her name, "Smars" (a contraction of Smarties and Mars?), was inspired by the illusionist tricks that early SF films, those UFOs before special effects, were full of at the time. A 7-minute gem shot in a municipal nursery, where the alien tribe - whose average age is around two-and-a-half - frolics in cardboard sets and seems trapped in a scenario that stutters right up to the final crash, "Smars" raises the question of "the survival of the species". As a close ethnologist, the artist spent long months studying the bodily expressiveness of this miniature community (which she has equipped with cosmonaut helmets in her film to better reveal their gestures) as unstereotypical as the most remote aboriginal tribe.
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Smars présenté par Claire Moulène, curatrice au Palais de Tokyo.
L'un des films qui l'a fait connaître, "Smars" (contraction de Smarties et Mars ?), s'inspire des tours d'illusionnisme dont regorgeaient à l'époque les premiers films de SF, ces ovnis d'avant les effets spéciaux. Petit bijou de 7 minutes tourné dans une crèche municipale, où la tribu extraterrestre - dont la moyenne d'âge avoisine les deux ans et demi - s'ébat dans des décors en carton et semble prise au piège d'un scénario qui piétine jusqu'au crash final, "Smars" pose la question de "la survie de l'espèce". En ethnologue attentif, l'artiste a passé de longs mois à étudier l'expressivité corporelle de cette communauté miniature (qu'elle a équipée dans son film de casques de cosmonautes pour mieux révéler leurs gestes) aussi peu stéréotypée que la plus lointaine des tribus aborigènes.
SÉLECTIONS
Art-o-rama Artfair, Marseille
Gallerie Human Resources, Los Angeles, 2018
MOCA museum of contemporary art of Taipei, 2018
Forum Movimenta, Nice, 2016
Ovni, objectif vidéo festival, Nice, 2016
Festival "Un festival c'est trop court", Nice, 2016
Inauguration of the George Méliès cinema, Montreuil, 2015
Icart media festival, 2015
Art vidéo lab festival, 2015